• La librairie Arbre-Monde 5 bis avenue Aristide Briand

  • 13800 Istres

  • 04.90.19.39.32

Le colis encombrant, Roman africain
EAN13
9782378773083
Éditeur
Le Lys Bleu Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le colis encombrant

Roman africain

Le Lys Bleu Éditions

Indisponible

Autre version disponible

Les croyances africaines et l'ignorance religieuse peuvent apporter leur lot
de mystères et de drames.

Pour ne pas souiller sa foi en sa religion, l’oncle Assimaila refuse
d’informer son neveu Karim de son devoir de s’occuper du fétiche de leur
famille, lequel aurait dû prendre des dispositions pour y remédier et vivre à
l’abri des tracasseries. « Héritier » d’un mystérieux colis, le neveu, un
homme riche, est pourtant au centre de tous les drames jusqu’à sa rencontre
avec l’auteur. Ce roman met à nu le zèle et l’ignorance religieuse dont
souffrent certains adeptes des religions importées en Afrique.

Laissez-vous embarquer dans ce roman où se mêlent croyances traditionnelles et
occultisme religieux en Afrique.

EXTRAIT

J’eus l’idée d’aller à l’école de Komah pour demander au directeur que je
connaissais bien, s’il pouvait m’offrir l’hospitalité, ne serait-ce que passer
une nuit dans une salle de classe. Une fois là-bas, celui-ci me présenta ses
condoléances et me fit savoir que c’était trop risqué de me laisser dormir
dans une salle de classe, car celles-ci n’avaient ni portes ni clés et qu’il
ne pouvait pas prendre la responsabilité. Il sortit un billet de cinq cents
francs qu’il me remit.
— Avec mille francs, tu pourras louer une chambre à l’hôtel Tchaoudjo, au
centre-ville.
En quittant le directeur, je compris qu’il voulait juste se débarrasser de
moi. Lorsqu’il prétendait ne pas prendre la responsabilité, cela était clair
que tout le monde était au courant de l’assassinat commandité de la vieille
femme et le directeur craignait que les assassins ne retrouvent mes traces et
ne m’assassinent dans ses locaux. Je ne savais pas ce qu’était un hôtel. Il
m’expliqua que c’était une chambre qu’on louait à la nuit. J’avais plus de
trente mille francs en poche et je pouvais passer plus d’un mois dans ce qu’il
appelait un hôtel.
Je remerciai le directeur et décidai d’aller découvrir cet hôtel. Je traversai
tout le quartier Komah et sortis sur la grande route. Arrivé sur un pont, je
vis au niveau de la polyclinique, un homme qui venait dans ma direction. Je
reconnus tout de suite mon patron. Nous nous rencontrâmes à la hauteur d’un
jardin de laitues. Il me demanda ce qui s’était passé et je lui parlai du
drame et mon interrogatoire par les gendarmes.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alabassa Worou est né à Sokodé dans le centre du Togo où il suit ses études
primaires, secondaires et y obtient le Baccalauréat. Il vit en Allemagne
depuis quelques décennies. Il est titulaire d'un diplôme de l'Académie Sabel
de Munich.
S'identifier pour envoyer des commentaires.