• La librairie Arbre-Monde 5 bis avenue Aristide Briand

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📚LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 15 février 2023📚

En quoi les livres nous changent la vie ? Quelles lumières ou quels voyants sont-ils pour comprendre la course folle du monde d'aujourd'hui ? Cette semaine, La Grande Librairie se penche sur les pouvoirs insoupçonnés de la littérature. Quatre écrivains lecteurs nous emmènent sur le chemin de personnages, de destins et de voix qui nous épaulent et nous éclairent, dans tous les sens du terme. Daniel Pennac : Terminus Malaussène En 1985, Daniel Pennac publiait Au bonheur des Ogres, premier tome d'une formidable saga qu'il achève, 38 ans plus tard, avec Terminus Malaussène. Dans une langue bouillonnante, imprévisible et plus malicieuse que jamais, on y retrouve sa tribu menée par le « bouc-émissaire de service » Benjamin Malaussène. Daniel Pennac reviendra sur son épopée vertigineuse et nous fera partager son amour des livres qui l'accompagnent depuis toujours. Justine Augier : Croire - Sur les pouvoirs de la littérature Justine Augier, prix Renaudot de l’essai en 2017, sera à ses côtés pour nous présenter Croire - Sur les pouvoirs de la littérature (Actes Sud). À la suite d'un deuil, elle invoque un tourbillon de livres, de citations et de figures d'écrivains, et propose un texte vibrant, à mi-chemin entre le récit intime, le manifeste et la réflexion philosophique. Et si la littérature permettait, aujourd'hui plus que jamais, de nous éclairer, de nous ouvrir et de nous épauler ? Karine Tuil : Kaddish pour un amour Autrice de romans puissants qui interrogent les tensions et les paradoxes de notre société (Les Choses humaines, La Décision), Karine Tuil a commencé, enfant, par écrire de la poésie. Elle y revient avec ce beau Kaddish pour un amour (Gallimard), un recueil qui se lit comme une prière pour le retour de l’être aimé. Au fil des poèmes, la fragilité, les tourments, la confusion des sentiments. Et peut-être, par la grâce des mots, le retour de l’amour perdu ? Mathieu Laine : La Compagnie des voyants Entrepreneur, conseiller politique et professeur à Sciences Po, Mathieu Laine est l’auteur de plusieurs essais sur le libéralisme et la démocratie. Dans La Compagnie des voyants (Grasset), il partage son amour de la littérature à travers ses lectures de 25 romans. De La Chute à Beloved, en passant par Robinson Crusoé - autant d’ouvrages qui peuvent servir de modèles, de remèdes ou de clefs. Autant de compagnons de route pour mieux lire notre époque.

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14,00

Le kaddish est l'une des prières de deuil que les juifs récitent plusieurs fois par jour. Il a pour objet, non pas la mort, mais le futur et la sanctification du nom divin. Il n'existe pas de kaddish pour l'amour - alors une femme l'écrit pour l'homme dont elle est séparée.
Dans Kaddish pour un amour, celle qui aime cherche l'aimé dans l'absolu de sa présence. La langue est ciselée, épurée, témoin de la fragilité du sentiment amoureux.
Ce splendide recueil, habité par un souffle mystique, renoue avec une tradition poétique hébraïque trois fois millénaire et offre une prière universelle pour le retour de l'être aimé.


23,00

"Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable."
Benjamin Malaussène


Ces grands romans qui nous Ă©clairent

Grasset

22,50

On trouve tout dans la littérature. Parce que les grands romanciers ont la lucidité des «  voyants  », comme le disait Rimbaud des poètes, la lecture de leurs romans aide à comprendre le monde.
 
Rien de mieux que La Tâche de Philip Roth pour traquer la montée du moralisme dans nos sociétés, La ferme des animaux de George Orwell pour saisir les dynamiques dévorantes de l’extrémisme, Meursault contre-enquête de Kamel Daoud pour traquer les catéchismes idéologiques, Sa majesté des mouches de William Golding pour décoder le populisme, Beloved de Toni Morrison pour interroger nos réécritures du passé, Le Hussard sur le toit de Jean Giono pour déchiffrer nos épidémies de la peur ou les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar pour ne plus jamais penser que la culture et notamment les livres ne seraient pas essentiels.
 
Cet essai riche et éclairant nous fait plonger dans près de vingt-cinq romans incontournables, des textes aussi merveilleux que L’Iliade et l’Odyssée d’Homère, Lady L. de Gary, Germinal de Zola, Ulysse de Joyce, Moby-Dick de Melville, Robinson Crusoé de Defoe ou La chute de Camus. Parce que ces grands livres offrent des clés insoupçonnées, ils deviennent autant de compagnons de route pour mieux lire notre époque.
 
Gourmand et passionné, Mathieu Laine nous convie ainsi dans les invariants de la nature humaine que seule la littérature permet de percevoir avec autant de finesse. Alors qu’on lit de moins en moins, ce livre donne terriblement envie de lire et de relire. Pour nous distraire mais aussi pour aiguiser notre esprit critique et nous garder des idées fausses. «  Lisez pour vivre  », disait Flaubert. Sans roman, la vie est impossible  !


8,90

Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays... Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au coeur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.


9,40

Sept, Mosma et Maracuja, les derniers-nés de ma tribu, n'auraient pas dû grandir. Vingt ans plus tard les voilà jetés dans un monde on ne peut plus explosif, où on kidnappe Georges Lapietà, l'homme d'affaires le plus cinglé de son espèce, où ça mitraille à tout va pour le récupérer, où les romanciers prétendent écrire au nom de la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, comme d'habitude, je morfle. Benjamin Malaussène

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