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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots4 mars 2024
amour, fantastique
Je ne suis pas fan du genre fantastique, mais quand Sophie DIVRY sort un nouveau roman, je ne fais pas la fine bouche. Et j’ai eu raison d’ouvrir ce roman.
D’abord parce que j’y ai retrouvé le ton parfois caustique de l’auteure (« Elle détestait la Provence, sa terre séchée par la chaleur, ses artisans potiers, ses zones pavillonnaires moches et ses marchés de plein air où des anglais à la face d’écrevisses s’extasiaient devant un lavoir rénové avec l’aide la région PACA. ») Ou encore « Il était rasé de si près qu’il semblait s’être procuré sa tondeuse dans un pays totalitaire ».
Ensuite parce que j’ai appris que l’inventeur du Rubik cube était un architecte intéressé par le mécanisme de rotation sur trois plans. Et j’ai également découvert le coating, en français l’enrobage, et son utilisation en chimie des matériaux.
J‘ai aimé le narrateur, Bastien Fontaine, 41 ans, inspecteur du travail, dont le métier consiste à faire respecter le code du travail par les entreprises.
J’ai aimé Maïa di Natale, journaliste dans un magazine scientifique qui a un problème avec ses mains : elle perd des objets sans jamais les retrouver.
J’ai aimé qu’ils se croisent et se recroisent dans la ville de Lyon, avant que leurs chemins ne se rejoignent vraiment.
Mais j’ai été moins fan de la partie scientifique et des méchants vraiment cupides.
Mais j’ai aimé la nature omniprésente, même en ville.
J’ai suivi avec passion les retournement de situation et la poursuite du cristal maléfique.
L’image que je retiendrai :
Celle du Parc de la Tête d’Or où Maïa donne à manger aux oiseaux chaque matin pendant son jogging.
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Conseillé par Pascale B.1 mars 2024
atomique
Dans ce roman fluide et choral, l'amour émerge comme un remède
salvateur pour Bastien, un inspecteur du travail au cœur tendre
marqué par son enfance, et Maïa, une journaliste scientifique
menacée de licenciement, célibataire « à chat » et
« disparitionniste ». Leur rencontre fortuite révèle des personnalités
profondes et complexes enrichissant le récit d’une dimension
humaine saisissante.
Entre thriller et comédie romantique, le récit prend peu à peu son
envol, offrant une immersion réaliste dans la condition humaine
tout en dévoilant une analyse psychologique subtile des
protagonistes. À mi-chemin du roman, l’addiction s’installe, portée
par une exploration magistrale des arcanes de la science, magnifiée
par une écriture précise et variée.« Jésus-Christ nous met au défi d’aimer nos ennemis, de prier pour
ceux qui nous persécutent, c’est tout de même un objectif plus élevé
que de savoir faire le poirier »
- « Ne vous inquiétez pas. C’est juste que parfois j’ai des
absences »
- Il ne faut pas vous absenter, il faut vous battre »